LE CULTE DE LA GRANDE MOUCHE
CHAPITRE 01 : GENÈSE
Verset 04 : la descendance d'Adam et Eve
Même exclus du jardin d'Éden, les humains étaient heureux. L'homme travaillait et la femme faisait semblant (comme quoi, la Bible, c'est pas que des conneries). Au bout de quelques mois, la femme vit son ventre s'arrondir dangereusement. En effet, les effets de la troisième nuit commençaient à se faire ressentir, elle était enceinte ! L'homme la surnomma donc Eve, qui veut dire "grosse vache" en patois antique, et la femme le surnomma donc Adam, parce que... Parce que c'est comme ça.
L'enfant naquit, et ils l'appelèrent Caïn, parce que c'était la mode à l'époque, puis ils enfantèrent un autre enfant, nommé Abel, pour le faire chier.
Eve, après ses deux grossesses, devint grosse et laide, et Adam, qui en avait un peu ras la casquette de cultiver des tomates, firent de leur ainé un laboureur, et de leur cadet un berger.
Un jour, pour remercier la Grande Mouche, Abel lui offrit une chèvre en sacrifice. Comme Caïn était jaloux de son frère, en plus d'être un gros radin, offrit un bouquet d'oignons en sacrifice à la Grande Mouche. La Grande Mouche remerciât Abel pour son cadeau, mais pas Caïn (faut dire, elle en a un peu rien à foutre des légumes, c'est une mouche). La jalousie de Caïn redoubla, alors il demanda à la Grande Mouche pourquoi elle ne l'avait pas remercié, la Grande Mouche, cette grosse taquine, répondit : "C'est pas tes oignons !" (ahah, sacré Grande Mouche !).
La jalousie de Caïn redoubla encore un coup, il était donc super furax ! Alors il s'empara d'une fourche et transperça son frère. La Grande Mouche finit par s'en rendre compte et dit :
"Pourquoi as-tu tué ton frère ?!"
"Ben, heu..." Caïn était bien embarrassé... "C'était pour te l'offrir en sacrifice !?"
"Ah ouais ! Merci c'est cool..." répondit la Grande Mouche "Eh ! Attends, tu te foutrais pas un peu de moi là ?"
Alors la Grande Mouche punit Caïn, elle le chassa de ses terres et lui lança un sort pour qu'il ne puisse plus jamais cultiver la terre, et qu'il errait ainsi en vagabond sur la Terre. Caïn trouva sa punition super cool, il n'avait plus à passer son temps à cultiver des oignons. Il partit donc en vagabond, vivant d'amour et d'eau fraîche, avec sa compagne. Il s'installa, laissa sa femme et ses gosses se tuer à la tâche dans les champs (faut dire, il avait une bonne excuse)...
Et tout ce petit monde là engendra, engendra. Un jour, l'arrière-arrière-arrière petit fils de Caïn, Lémec, tua deux hommes, mais à part ça rien de bien méchant à signaler...
Eve eut un autre enfant avec Adam, qui engendra aussi dans son coin bien gentiment.
31/05/2008
Le culte de la Grande Mouche, chapitre 01 verset 03 : les quatrièmes et cinquièmes jours
LE CULTE DE LA GRANDE MOUCHE
CHAPITRE 01 : GENÈSE
Verset 03 : les quatrièmes et cinquièmes jours
L'homme et la femme s'éclataient ainsi au milieu du jardin d'Éden. Plein d'insouciance, ils observaient les papillons, jouaient à pilou-face... Bref, que des jeux sains pour deux enfants nus dans un lieu paradisiaque.
Vers la fin d'après-midi du quatrième jour, la femme partit faire une petite promenade, et le serpent, jaloux des hommes, lui dit : "C'est vrai que vous ne pouvez pas profiter de tous ce qu'il y a ici ?"
Et la femme lui répondit : "Si, on fait ce qu'on veut d'abord, parce que la Grande Mouche c'est ma maman rien qu'à moi et que j'ai juste à lui demander et je peux faire tout ce que je veux !"
"Tu es sûre ?" lui répondit le serpent, "et peux-tu manger du fruit de cet arbre ?"
"T'es niaiseux toi ! C'est des fruits toxiques ! Je vais clamser si j'en mange !"
"Ahah, la Grande Mouche vous a menti, ces fruits vous apporteront la connaissance, le savoir et tout le tralala !"
"Ah ouais ?" la femme était un peu niaise... Comme elle avait bien envie de goûter le fruit, elle appela son copain et ils goûtèrent le fruit ensemble... Ils partirent alors dans un délire psychotropico-hallucinogène complètement ouf. Ils gerbèrent partout avec abondance et volupté. Cependant, quand la Grande Mouche s'en rendit compte, le lendemain, elle était quand même bien vénère que ces cons d'humains lui aient dégueulassé son super jardin d'Éden, alors elle renvoya les humains hors du jardin et les condamna à travailler pour survivre, à enfanter dans la douleur, à écouter RTL et, pire que tout, l'inestimable divinité créa un être à son apparence, la mouche ! La mouche coloniserait le monde avec abondance et pas trop de volupté, squattant les pots de confiture de ces maudits humains pas foutus de nettoyer après une chouille trop arrosée... Pour garder le jardin d'Éden, elle envoya des chérubins qui, à force de bouffer que des fruits (dont la moitié sont hallucinogènes et toxiques), devinrent les dinosaures, et le jardin d'Éden devint le Monde Perdu (finalement, on s'en est bien tiré)... Alors la Grande Mouche, dans son infinie sagesse, se dit : "La prochaine fois que j'implante la vie sur une planète, j'évite les plantes hallucinogènes...".
CHAPITRE 01 : GENÈSE
Verset 03 : les quatrièmes et cinquièmes jours
L'homme et la femme s'éclataient ainsi au milieu du jardin d'Éden. Plein d'insouciance, ils observaient les papillons, jouaient à pilou-face... Bref, que des jeux sains pour deux enfants nus dans un lieu paradisiaque.
Vers la fin d'après-midi du quatrième jour, la femme partit faire une petite promenade, et le serpent, jaloux des hommes, lui dit : "C'est vrai que vous ne pouvez pas profiter de tous ce qu'il y a ici ?"
Et la femme lui répondit : "Si, on fait ce qu'on veut d'abord, parce que la Grande Mouche c'est ma maman rien qu'à moi et que j'ai juste à lui demander et je peux faire tout ce que je veux !"
"Tu es sûre ?" lui répondit le serpent, "et peux-tu manger du fruit de cet arbre ?"
"T'es niaiseux toi ! C'est des fruits toxiques ! Je vais clamser si j'en mange !"
"Ahah, la Grande Mouche vous a menti, ces fruits vous apporteront la connaissance, le savoir et tout le tralala !"
"Ah ouais ?" la femme était un peu niaise... Comme elle avait bien envie de goûter le fruit, elle appela son copain et ils goûtèrent le fruit ensemble... Ils partirent alors dans un délire psychotropico-hallucinogène complètement ouf. Ils gerbèrent partout avec abondance et volupté. Cependant, quand la Grande Mouche s'en rendit compte, le lendemain, elle était quand même bien vénère que ces cons d'humains lui aient dégueulassé son super jardin d'Éden, alors elle renvoya les humains hors du jardin et les condamna à travailler pour survivre, à enfanter dans la douleur, à écouter RTL et, pire que tout, l'inestimable divinité créa un être à son apparence, la mouche ! La mouche coloniserait le monde avec abondance et pas trop de volupté, squattant les pots de confiture de ces maudits humains pas foutus de nettoyer après une chouille trop arrosée... Pour garder le jardin d'Éden, elle envoya des chérubins qui, à force de bouffer que des fruits (dont la moitié sont hallucinogènes et toxiques), devinrent les dinosaures, et le jardin d'Éden devint le Monde Perdu (finalement, on s'en est bien tiré)... Alors la Grande Mouche, dans son infinie sagesse, se dit : "La prochaine fois que j'implante la vie sur une planète, j'évite les plantes hallucinogènes...".
Vous avez deux vaches...
Une nouvelle fois, ce texte ne vient pas de moi mais je l'ai trouvé rigolo et bien fait donc je vous le mets ici... Il explique le fonctionnement des divers systèmes politiques de notre monde en prenant comme exemple la gérance de deux vaches...
SOCIALISME
Vous avez deux vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous partagez le lait.
COMMUNISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.
FASCISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.
NAZISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.
DICTATURE
Vous avez deux vaches. Les miliciens les confisquent et vous fusillent.
FEODALITE
Vous avez deux vaches. Le seigneur s'arroge la moitié du lait.
DÉMOCRATIE
Vous avez deux vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.
DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
Vous avez deux vaches. Une élection désigne celui qui décide à qui appartient le lait.
DÉMOCRATIE DE SINGAPOUR
Vous avez deux vaches. Vous écopez d'une amende pour détention de bétail en appartement.
ANARCHIE
Vous avez deux vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.
CAPITALISME
Vous avez deux vaches. Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.
CAPITALISME SAUVAGE
Vous avez deux vaches. Vous vendez l'une, vous forcez l'autre à produire comme quatre, et vous licenciez l'ouvrier qui s'en occupait en l'accusant d'être inutile.
ÉCOLOGIE
Vous avez deux vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
CAPITALISME EUROPÉEN
On vous subventionne la première année pour acheter une troisième vache. On fixe les quotas la deuxième année, et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la deuxième vache.
MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE
Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre. La vache vivante devient folle. L'Europe vous subventionne pour l'abattre. Vous la donnez à manger à vos moutons.
CAPITALISME A LA FRANÇAISE
Pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amies les bêtes).
Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit, on lève un nouvel impôt sur la production de lait : le RAB (remboursement de l'ardoise bovine).
Les vaches se mettent en grève. Il n'y a plus de lait.
Les Français sont dans la rue : "DU LAIT, ON VEUT DU LAIT". La France construit un lactoduc sous la Manche pour s'approvisionner auprès des anglais. L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. On lève un nouvel impôt pour l'entretient du lactoduc devenu inutile.
RÉGIME CORSE
Vous avez deux cochons qui courent dans la forêt. Vous déclarez 200 vaches et vous touchez les subventions européennes.
SOCIALISME
Vous avez deux vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous partagez le lait.
COMMUNISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.
FASCISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.
NAZISME
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.
DICTATURE
Vous avez deux vaches. Les miliciens les confisquent et vous fusillent.
FEODALITE
Vous avez deux vaches. Le seigneur s'arroge la moitié du lait.
DÉMOCRATIE
Vous avez deux vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.
DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
Vous avez deux vaches. Une élection désigne celui qui décide à qui appartient le lait.
DÉMOCRATIE DE SINGAPOUR
Vous avez deux vaches. Vous écopez d'une amende pour détention de bétail en appartement.
ANARCHIE
Vous avez deux vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.
CAPITALISME
Vous avez deux vaches. Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.
CAPITALISME SAUVAGE
Vous avez deux vaches. Vous vendez l'une, vous forcez l'autre à produire comme quatre, et vous licenciez l'ouvrier qui s'en occupait en l'accusant d'être inutile.
ÉCOLOGIE
Vous avez deux vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
CAPITALISME EUROPÉEN
On vous subventionne la première année pour acheter une troisième vache. On fixe les quotas la deuxième année, et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la deuxième vache.
MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE
Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre. La vache vivante devient folle. L'Europe vous subventionne pour l'abattre. Vous la donnez à manger à vos moutons.
CAPITALISME A LA FRANÇAISE
Pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amies les bêtes).
Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit, on lève un nouvel impôt sur la production de lait : le RAB (remboursement de l'ardoise bovine).
Les vaches se mettent en grève. Il n'y a plus de lait.
Les Français sont dans la rue : "DU LAIT, ON VEUT DU LAIT". La France construit un lactoduc sous la Manche pour s'approvisionner auprès des anglais. L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. On lève un nouvel impôt pour l'entretient du lactoduc devenu inutile.
RÉGIME CORSE
Vous avez deux cochons qui courent dans la forêt. Vous déclarez 200 vaches et vous touchez les subventions européennes.
Le Mythe d'Orphée chapitre 01 : L'infortuné Aristée
Le mythe d'Orphée
Chapitre 01 : L'infortuné Aristée
Le mythe d'Orphée, en voilà une belle ânerie ! Surtout que le mythe d'Orphée, avec son nom, on pourrait croire que ça raconte l'histoire d'Orphée... Que dalle ouais ! En fait, c'est l'histoire d'un apiculteur dont j'ai complètement oublié le nom (nous l'appellerons Abeius Dominus, par commodité et par incommodité... Pour le faire chier quoi), qui s'appelait, je m'en rappelle bien parce que j'ai un cousin nommé Fortuné (qui ne l'était pas vraiment compte-tenu de son prénom pourri), qui a le même nom : Abeius Dominus, et qui habitait dans la Tampa. Notre infortuné apiculteur Abeius Dominus, nommé Aristée (ou plutôt l'inverse, en effet, il s'appelle Aristée mais nous le nommons Abeius Dominus car j'ai oublié son nom), notre infortuné apiculteur donc, était un berger prospère et fortuné, un peu naïf, pervers et attardé.
Un jour qu'il apicultait prospèrement, enfin, qu'il allait apiculter prospèrement (il était en retard), il se rendit compte que toutes ses abeilles (sauf une dizaine, mais ne nous en inquiétons pas... Oui, c'est vrai, une dizaine c'est beaucoup par rapport à rien mais il en avait des milliers des abeilles ! De toutes façons, elles vont bientôt crever... Et même si elles devaient vivre mille ans on s'en fout ! Vous comprenez ? Mais si ! La survie d'une dizaine d'abeilles n'a pas de portée narrative... Enfin, ça pourrait. Mais là non, c'est pour ça que je le dis), il se rendit compte donc, que toutes ses abeilles, sauf une PUTAIN DE DIZAINE, étaient mortes (cela dit, on peut considérer la dizaine survivante comme morte, puisque sans reine ni ruche, les abeilles ne font pas long feu, et comme ça doit faire 2500 ans que cette histoire s'est passée, on va pas s'embarrasser d'une dizaine d'abeilles qui survivent une dizaine d'heures), il se rendit compte donc donc, que toutes ses abeilles étaient mortes, même la dizaine qui a survécu une dizaine d'heures. L'infortuné berger Abeius Dominus se lança alors dans une grande tirade très complexe en grec que Virgile ne prit même pas la peine de traduire. Cependant, en inférant, supposant, devinant, on peut éventuellement imaginer que le sens de cette tirade était peut-être proche de : "Merde ! Bite ! Couille ! Que le grand cric me croque ! Mes abeilles !" (ou pas).
Bref, ses abeilles sont mortes, c'est pas cool, parce que son miel constituait l'essentiel de ses revenus, maintenant, il ne lui reste plus que quelques taureaux, des vaches, des chèvres, des moutons et une dizaine d'abeilles (et encore, pas pour longtemps). Comme il est sacrément dans le cambouis (je dis ça pour ne pas dire autre chose, parce que le cambouis ça n'existait pas à l'époque), et que c'est un sale gosse pourri gâté, il va voir sa maman, qui est une nymphe (c'est un job plutôt stable à cette époque, malheureusement, ce métier a disparu avec l'abolition de l'immortalité) qui s'appelle Cyréné (c'est d'autant plus classe que c'est une nymphe vachement connue et assez puissante). Aristée se rendit donc chez les nymphes, qui vivent dans une grande caverne un peu kitsch à l'endroit où naissent les fleuves (à l'époque ils naissaient tous au même endroit et c'était un gros bordel parce que les habitants de la région en profitaient pour faire plein de barrages et les fleuves étaient à sec au bout de 100km donc je vous raconte pas le bordel géopolitique que ça a causé... Alors depuis on a dispatché les sources des fleuves un peu partout). Donc il arrive, un peu furax parce que sa mère lui a dit qu'il était le fils d'Apollon, en plus elle a deux trois pouvoirs en terme d'agriculture alors Abeius Dominus il a un, peu les boules parce qu'il a un peu l'impression qu'on se fout un peu de sa gueule ! Alors il vient chialer comme un sale gosse devant l'entrée de la caverne : "Mamaaan ! A perdu mes abeeilles !!". Et puis là Cyréné elle se dit : "Merde, ma retraite !", parce qu'elle comptait bien taxer son fils comme une malade quand elle se casserait de se putain de rocher, et si il n'a plus de thunes ça va être compliqué... Surtout que comme Sarko est passé et qu'elle a commencé à bosser super tard (c'est long comme étude nymphe) elle en a au moins pour deux trois siècles de boulot si elle veut toucher une retraite correcte. Elle décide donc de faire quelque chose, pour une fois, alors elle bouge sa carcasse de sa chambre et va voir les autres nymphes qui sont en train de bosser... Et puis là les nymphes elles savent que ça va chier des bulles parce que pour que la patronne elle se bouge de devant la télé à l'heure des feux de l'amour, faut vraiment que ça soit important ! Alors elles se barrent toutes avec des prétextes de merde du genre : "Faut que j'aille chercher les gosses !", "Faut que je surveille mon gâteau !", "J'ai rendez-vous chez l'orthodontiste !", "J'ai oublié mon exo de maths à la maison !", "Faut que j'aille tirer la chasse d'eau ya pas tout qu'est parti la dernière fois"... Bref, la mère et l'infortuné fils Aristée, apiculteur sans abeilles et berger sans étoile, nommé Abeius Dominus alias Fortuné, se retrouvent face à face :
"Bon, elles sont mortes comment tes abeilles ?"
"Ben, je m'ai levé, et puis elles étaient toutes crevées..."
"Vraiment toutes ?"
"Oui, sauf une dizaine..."
"Hmm... Je ne sais pas d'où ça vient, mais tu peux aller voir Protée, c'est un type qui sait tout ce qui se passe, tout ce qui s'est passé et tout ce qui se passera..."
"Wah ! C'est un voyant alors !?"
"Mais non abruti ! Il est juste à la tête des services secrets de Jupiter, il a plein d'agents répartis partout dans le pays..."
"Ah ouais, ça va être dur de l'approcher alors..."
"Ben non, comme tous ses agents sont en mission, yen a plus un où il habite..."
"Super, j'y vais !" répondit le naïf Aristée "... Et, c'est où ?"
"Tu vas vers le sud, tu trouveras rapidement une caverne, c'est là-dedans. Par contre, il ne se soumettra pas facilement à ton interrogatoire, il va essayer de t'embrouiller, alors ligote le bien pour ne pas qu'il s'échappe..."
"OK mamoune ! J'y vais !"
Après ce dialogue chiant comme la pluie (et encore je résume), Abeius Dominus part vers le sud, il trouve la caverne et se retrouve devant Protée qui lui dit : "Bonjour, je suis Protée, je connais tout des choses de l'amour et je fais des blagues sur la masturbation, que veux-tu savoir étranger ?" Et là Aristée il ne sait plus trop quoi dire alors il demande, comme un gland :
"Est-ce que mon âme sœur existe ?"
"Ha ha ! Mais oui, bien sûr !"
"Ah ?! Et c'est qui ?"
"Ta main gauche ! AHAHAH !"
Pis là Aristée il est super énervé alors il fout son âme sœur dans la gueule de Protée qui tombe dans les vapes. Un peu plus tard, Protée se réveille sans trop de gaité devant un Aristée en train de manger un peu de pâté et de boire du thé plein de volupté en regardant avec fierté sa victime ligotée avec vigueur et fermeté et disant, empli de malhonnêteté : "Santé !" Non, je plaisantais, en vérité, il le questionne avec moins de naïveté qu'après son entrée un peu ratée :
"Par quelle subtilité mes abeilles empruntées d'oisiveté sont elles décédées sans autre forme de procès ?"
"Puisque me voici ainsi séquestré, je vais tout vous raconter..."
Chapitre 01 : L'infortuné Aristée
Le mythe d'Orphée, en voilà une belle ânerie ! Surtout que le mythe d'Orphée, avec son nom, on pourrait croire que ça raconte l'histoire d'Orphée... Que dalle ouais ! En fait, c'est l'histoire d'un apiculteur dont j'ai complètement oublié le nom (nous l'appellerons Abeius Dominus, par commodité et par incommodité... Pour le faire chier quoi), qui s'appelait, je m'en rappelle bien parce que j'ai un cousin nommé Fortuné (qui ne l'était pas vraiment compte-tenu de son prénom pourri), qui a le même nom : Abeius Dominus, et qui habitait dans la Tampa. Notre infortuné apiculteur Abeius Dominus, nommé Aristée (ou plutôt l'inverse, en effet, il s'appelle Aristée mais nous le nommons Abeius Dominus car j'ai oublié son nom), notre infortuné apiculteur donc, était un berger prospère et fortuné, un peu naïf, pervers et attardé.
Un jour qu'il apicultait prospèrement, enfin, qu'il allait apiculter prospèrement (il était en retard), il se rendit compte que toutes ses abeilles (sauf une dizaine, mais ne nous en inquiétons pas... Oui, c'est vrai, une dizaine c'est beaucoup par rapport à rien mais il en avait des milliers des abeilles ! De toutes façons, elles vont bientôt crever... Et même si elles devaient vivre mille ans on s'en fout ! Vous comprenez ? Mais si ! La survie d'une dizaine d'abeilles n'a pas de portée narrative... Enfin, ça pourrait. Mais là non, c'est pour ça que je le dis), il se rendit compte donc, que toutes ses abeilles, sauf une PUTAIN DE DIZAINE, étaient mortes (cela dit, on peut considérer la dizaine survivante comme morte, puisque sans reine ni ruche, les abeilles ne font pas long feu, et comme ça doit faire 2500 ans que cette histoire s'est passée, on va pas s'embarrasser d'une dizaine d'abeilles qui survivent une dizaine d'heures), il se rendit compte donc donc, que toutes ses abeilles étaient mortes, même la dizaine qui a survécu une dizaine d'heures. L'infortuné berger Abeius Dominus se lança alors dans une grande tirade très complexe en grec que Virgile ne prit même pas la peine de traduire. Cependant, en inférant, supposant, devinant, on peut éventuellement imaginer que le sens de cette tirade était peut-être proche de : "Merde ! Bite ! Couille ! Que le grand cric me croque ! Mes abeilles !" (ou pas).
Bref, ses abeilles sont mortes, c'est pas cool, parce que son miel constituait l'essentiel de ses revenus, maintenant, il ne lui reste plus que quelques taureaux, des vaches, des chèvres, des moutons et une dizaine d'abeilles (et encore, pas pour longtemps). Comme il est sacrément dans le cambouis (je dis ça pour ne pas dire autre chose, parce que le cambouis ça n'existait pas à l'époque), et que c'est un sale gosse pourri gâté, il va voir sa maman, qui est une nymphe (c'est un job plutôt stable à cette époque, malheureusement, ce métier a disparu avec l'abolition de l'immortalité) qui s'appelle Cyréné (c'est d'autant plus classe que c'est une nymphe vachement connue et assez puissante). Aristée se rendit donc chez les nymphes, qui vivent dans une grande caverne un peu kitsch à l'endroit où naissent les fleuves (à l'époque ils naissaient tous au même endroit et c'était un gros bordel parce que les habitants de la région en profitaient pour faire plein de barrages et les fleuves étaient à sec au bout de 100km donc je vous raconte pas le bordel géopolitique que ça a causé... Alors depuis on a dispatché les sources des fleuves un peu partout). Donc il arrive, un peu furax parce que sa mère lui a dit qu'il était le fils d'Apollon, en plus elle a deux trois pouvoirs en terme d'agriculture alors Abeius Dominus il a un, peu les boules parce qu'il a un peu l'impression qu'on se fout un peu de sa gueule ! Alors il vient chialer comme un sale gosse devant l'entrée de la caverne : "Mamaaan ! A perdu mes abeeilles !!". Et puis là Cyréné elle se dit : "Merde, ma retraite !", parce qu'elle comptait bien taxer son fils comme une malade quand elle se casserait de se putain de rocher, et si il n'a plus de thunes ça va être compliqué... Surtout que comme Sarko est passé et qu'elle a commencé à bosser super tard (c'est long comme étude nymphe) elle en a au moins pour deux trois siècles de boulot si elle veut toucher une retraite correcte. Elle décide donc de faire quelque chose, pour une fois, alors elle bouge sa carcasse de sa chambre et va voir les autres nymphes qui sont en train de bosser... Et puis là les nymphes elles savent que ça va chier des bulles parce que pour que la patronne elle se bouge de devant la télé à l'heure des feux de l'amour, faut vraiment que ça soit important ! Alors elles se barrent toutes avec des prétextes de merde du genre : "Faut que j'aille chercher les gosses !", "Faut que je surveille mon gâteau !", "J'ai rendez-vous chez l'orthodontiste !", "J'ai oublié mon exo de maths à la maison !", "Faut que j'aille tirer la chasse d'eau ya pas tout qu'est parti la dernière fois"... Bref, la mère et l'infortuné fils Aristée, apiculteur sans abeilles et berger sans étoile, nommé Abeius Dominus alias Fortuné, se retrouvent face à face :
"Bon, elles sont mortes comment tes abeilles ?"
"Ben, je m'ai levé, et puis elles étaient toutes crevées..."
"Vraiment toutes ?"
"Oui, sauf une dizaine..."
"Hmm... Je ne sais pas d'où ça vient, mais tu peux aller voir Protée, c'est un type qui sait tout ce qui se passe, tout ce qui s'est passé et tout ce qui se passera..."
"Wah ! C'est un voyant alors !?"
"Mais non abruti ! Il est juste à la tête des services secrets de Jupiter, il a plein d'agents répartis partout dans le pays..."
"Ah ouais, ça va être dur de l'approcher alors..."
"Ben non, comme tous ses agents sont en mission, yen a plus un où il habite..."
"Super, j'y vais !" répondit le naïf Aristée "... Et, c'est où ?"
"Tu vas vers le sud, tu trouveras rapidement une caverne, c'est là-dedans. Par contre, il ne se soumettra pas facilement à ton interrogatoire, il va essayer de t'embrouiller, alors ligote le bien pour ne pas qu'il s'échappe..."
"OK mamoune ! J'y vais !"
Après ce dialogue chiant comme la pluie (et encore je résume), Abeius Dominus part vers le sud, il trouve la caverne et se retrouve devant Protée qui lui dit : "Bonjour, je suis Protée, je connais tout des choses de l'amour et je fais des blagues sur la masturbation, que veux-tu savoir étranger ?" Et là Aristée il ne sait plus trop quoi dire alors il demande, comme un gland :
"Est-ce que mon âme sœur existe ?"
"Ha ha ! Mais oui, bien sûr !"
"Ah ?! Et c'est qui ?"
"Ta main gauche ! AHAHAH !"
Pis là Aristée il est super énervé alors il fout son âme sœur dans la gueule de Protée qui tombe dans les vapes. Un peu plus tard, Protée se réveille sans trop de gaité devant un Aristée en train de manger un peu de pâté et de boire du thé plein de volupté en regardant avec fierté sa victime ligotée avec vigueur et fermeté et disant, empli de malhonnêteté : "Santé !" Non, je plaisantais, en vérité, il le questionne avec moins de naïveté qu'après son entrée un peu ratée :
"Par quelle subtilité mes abeilles empruntées d'oisiveté sont elles décédées sans autre forme de procès ?"
"Puisque me voici ainsi séquestré, je vais tout vous raconter..."
08/05/2008
Régis est un con...
Ancêtre du Kévin, le Régis a été popularisé par les Nuls... Mais il a de plus en plus tendance à se propager un peu partout... Ce blog nous raconte les pérégrinations de notre personnage préféré dans tout plein de situations. Bon, en général, on sent arriver la chute trois kilomètres à l'avance, mais c'est toujours drôle quand ça arrive ! Bonne découverte !
http://regis.tv/
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