07/06/2008

Le Mythe d'Orphée chapitre 02 : La mort d'Eurydice

Le mythe d'Orphée
Chapitre 02 : La mort d'Eurydice

"-Tu te souviens sûrement, sale pervers à tendance pédophile, avoir tenté de kidnapper la jeune Eurydice, fille d'Euryneuphe. Comme tu cours un peu comme une daube, elle avait réussi à te distancer (alors qu'elle était en jupe), mais continuait toujours à courir, la peur au ventre. Lorsqu'elle arrive près de la rive du fleuve, PAF, t'es tombée par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à la putain d'Hydre qui t'as bouffé la jambe jusqu'au genou parce qu'elle était planquée dans les fourrés ! En effet, l'Hydre étant gardienne du fleuve, chaque fois qu'elle vous voit, elle te tue toi. Bref, Eurydice, mortellement blessée, est achevée par une bande de corbeaux qui la picorèrent à mort.
Mais cette mort, survenue par ta faute, serait sans conséquences si Orphée, poète naïf et un peu efféminé (un grec quoi), n'était le petit ami d'Eurydice. En plus, son talent poétique n'est qu'une couverture... C'est en fait un enfoiré de dealer qui est capable de charmer avec ses plantes pseudo-médicinales n'importe quel être vivant... Il a donc filé un kilo de coke aux dieux pour solliciter un châtiment aussi juste que justifié : la mort de tes abeilles..."
"-Pas cool..."
"-LAISSE-MOI FINIR PUTAIN !"
"-Ok ok..."
"-Mais Orphée n'est pas du genre à abandonner et punir sans avoir tout tenté d'abord... Lors d'un putain de trip à la mescaline, il décida d'aller chercher Eurydice la où elle se trouvait, dans les enfers ! Mais pour une telle expédition, pas besoin de s'encombrer d'une lyre de tantouze, il devait emmener le maximum de drogue possible !
Il arriva devant la porte des enfers, fila la fin de son spliff au gardien pour qu'il le laisse passer et entra dans l'antre d'Hadès ! Là, il vit toutes les âmes damnées (et y'en a un sacré paquet) qui confluèrent vers l'intrus avec les oiseaux de malheur et autres créatures malfaisantes ! Vite ! Il roula un immense pétard d'un mètre vingt avec du shit plutôt correct, l'alluma, et, au moment où toute une horde d'immondes bêtes sanguinaires s'apprêtaient à fondre sur lui... :
"-Qui dit pet ?"
"-PET !" fit un fantôme.
"-PET !" fit un squelette.
"-PET !" firent toutes les autres créatures malfaisantes.
"-CROA, ROAR, GRRR, PIOU, SQUICK" firent toutes les autres créatures malfaisantes qui ne savaient pas dire "PET" et qui l'avaient, du coup, bien profond...
Orphée profita de l'entropie herboricole pour prendre la tangente. Mais il n'était pas au bout de ses peines... En effet, se dressait devant lui les cruelles Euménides ! Et elles, c'est pas des junkies de base ! Pas question de leur refiler de l'eau écarlate ou du shit ! Il fallait quelque chose de bon, qui défonce fort et longtemps ! Il prit donc de la weed, de la white widow, un truc de dingue ! Et là pas moyen de s'enfuir en courant, il comptait bien en profiter de sa weed ! Ils firent donc un aqua monstrueux dans l'antre des Euménides et sortit deux heures plus tard, complètement défoncé, et tout son stock était parti dans l'aqua. Les Euménides, elles, étaient tellement destroy qu'elles ne pouvaient même plus bouger... Orphée passa également devant tous les condamnés, Sisyphe et son rocher, et tout les autres, pauvres âmes en peine qui ne pourront jamais s'extraire de leur châtiment divin ! Il les consola donc en leur faisant une piqure d'hero à chacun, pour les aider à mieux supporter leur peine...
Orphée, après ces moultes aventures, se rendit devant Hadès et sa femme, Proserpine, se demandant bien comment il allait les corrompre...
"-Bonjour, qui es-tu ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant qui résonne.
"-Je suis un poète..." Répondit Orphée.
"-Ah bon ? Et où es ta lyre dans ce cas ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant qui raisonne.
"-Ben... A vrai dire... Je suis un dealer..." Avoua Orphée.
"-Ah, et il est quelle heure là ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant qui questionne.
"-Pourquoi devrais-je le savoir ?" Demanda Orphée.
"-Car tu es un dis-l'heure..." Dit Hadès, avec une voix de méchant à moitié abruti.
"-Mais, les dealers ne savent pas l'heure..." Expliqua Orphée.
"-Comment peuvent-ils dire l'heure si ils ne la savent pas ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant complètement con.
"-Ils ne la disent pas non plus." Réfuta Orphée.
"-Les dis-l'heure ne disent pas l'heure ? Mais que font ils alors ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant qui commence sérieusement à me casser les couilles.
"-MAIS T'ES A MOITIÉ ABRUTI !?" Se relâcha Orphée.
"-Oh, c'est bon calme-toi, je sais très bien ce qu'est un dealer, tu vas pas nous en chier une pendule !" Dit Hadès, avec une voix de méchant taquin.
"-Remarque, si il nous en avait vraiment chié une pendule, on aurait su l'heure..." Dit Proserpine, qui avait eu la bonne idée de se la boucler jusqu'ici.
"-Oui, mais ça aurait été un chie-l'heure..." Dit Hadès, avec une voix de méchant scatologique.
"-Et il aurait fallu trier la pendule du reste des excréments." Dit Proserpine, qui manque un gros paquet d'occasions de fermer sa gueule.
"-Oui, mais il nous aurait fallu un trie-l'heure..." Dit Hadès, avec une voix de méchant violeur de petits garçons.
Devant se jeux de mots pitoyable, Proserpine, l'air torve, regarda Hadès, puis Orphée, puis Hadès qui s'écria, jovial : "Who's the King of Pop now bitch ?" et enchaîna un Moonwalk minable en gueulant : "THRILLER !", avec une voix de méchant castré. A ce moment là, Orphée sut que tenter de corrompre Hadès avec de la drogue serait impossible puisqu'il était perpétuellement défoncé à l'acide... Difficile de proposer mieux que les fournisseurs du dieux des enfers... Orphée était battu.
"-Au fait, qu'est-ce que tu avais à nous demander ?" Dit Proserpine, qui a oublié d'être conne sur ce coup là...
"-C'était pour savoir si... Si vous ne pouviez pas me rendre Eurydice ?" Demanda Orphée.
"- Ah... Bon, t'as réussi à mettre un peu d'animation ici, alors je veux bien... T'as des LSD ?" Dit Proserpine, qui est vraiment d'une gentillesse incroyable dès qu'elle peut avoir un peu de drogue.
"-Euh, ouais tiens, bon, ben... Salut !" S'enthousiasma Orphée.
"-Yep yep yep ! Minute toi ! Vous trafiquez quoi là ?" Dit Hadès, avec une voix de méchant en pleine rechute.
"-Je libérais Eurydice à sa demande..." Dit Proserpine, qui devrait franchement penser à se taire.
"-QUOI !? Faire revivre une morte ?! Mais t'es dingue !" Dit Hadès, avec une voix de méchant... Méchant. "Attends, ouais, c'est bon, tu peux la ramener, mais elle marchera derrière toi, et tu ne devra pas te retourner avant d'être sorti d'ici..."
"-OK patron !" Blagua (mal) Orphée.
Et il partit, Eurydice derrière lui. Il retraversait les enfers, les créatures malfaisantes étaient toutes complètement défoncées, stone, ou en plein bad trip... Eurydice lui racontait sa mort, et cela le mit en rage contre toi, Aristée... Au moment où il s'apprêtaient à sortir, Eurydice dit :
"-Orphée, j'ai peur de sortir, je ne suis pas convenable..."
"-Pourquoi, comment es-tu habillée ?" Orphée savait qu'Eurydice était une fille très prude qui ne voulait pas se montrer nue, même devant son copain, avant le mariage.
"-Je ne suis pas habillée..." Orphée sentit des mois de frustration à voir sa copine porter constamment des fringues qui lui couvrait 95% du corps et, n'y tenant plus, se retourna...
Orphée entendit le "Conaaaaaaaard !" d'Eurydice, le "AHAH quel blaireau !" d'Hadès, mais il ne voulait qu'une chose, que tu sois puni ! Il suscita donc un châtiment contre toi, puis devint un gros junkie de base, se détruisant petit à petit et un jour, il mourut, et rejoint le royaumme d'Hadès qui rigolait encore de sa blague sur le "trie-l'heure"..."

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