Plutôt que de rédiger une critique bien rédigée et argumentée, j'ai décidé de vous raconter la fameuse journée de la lecture de la lettre de Guy Moquet comment je l'ai vécue moi-même...
Ça y est, c'est l'heure, il est onze heures, je me rends dans la salle polyvalente du lycée. On est lundi, mais ça on s'en tape. Qu'est-ce que ça va être cette lecture de la lettre de Guy Moquet ? Lecture publique, avec caméras, journalistes et tout le toutim !
Nous sommes deux classes, les autres c'est des première S, je crois, mais ça non plus c'est pas important. Les journalistes sillonnent déjà la salle, comme des parasites, ils questionnent, photographient, filment... Loin devant moi, au premier rang, le proviseur et le préfet. Manquait plus que notre bien-aimé député-(ex-)maire et on avait probablement la plus belle brochette d'abrutis du département !
Un peu plus tard, la petite sauterie commence ! Un résistant de l'époque (du moins je crois) nous raconte comment c'était au moment de l'occupation, au moins, on ne sera pas venu pour rien. Par contre, après, ça se gâte. Les journalistes ont réussi à convaincre notre chère camarade (qui ne voulait pas lire la lettre si il y avait des caméras) de passer quand même à la casserole : "allez, s'il te plaît ! Sinon on ne fera jamais l'édition locale du 13h !"
Puis, nous assistons à l'émouvante lecture de la lettre d'adieu de notre résistant bolchevique national. Snif, c'est trop dur, enculés de boches ! Ils nous le paieront ! Bon, c'est vrai que cette lettre est super triste et tout, mais ça sert à quoi bordel !? Et qu'un ne me parle pas de cette connerie de "devoir de mémoire", le témoignage du résistant au début de l'heure remplissait parfaitement ce rôle en plus d'être très intéressant. Non non, ce n'est pas le devoir de mémoire, c'est juste...
Ensuite, comme il nous reste un peu de temps, nous allons assister à un super discours du... Préfet !!! Youpi ! Cotillons ! Ce bon préfet, sûrement à peine né pendant l'occupation, nous affirmait, plein d'aplomb, qu'il était important de se rappeler de l'occupation et des résistants pour se souvenir que la FRANCE et le PEUPLE FRANÇAIS a résisté à l'oppresseur pour se libérer de son joug démoniaque ! (Bon, avec l'aide des rosbeefs quand même... Et celle des ricains aussi. Oui, avec celle des canadiens également... Oui oui, ta gueule...) Alors qu'on sait très bien que les français qui ont eu les cojones de se rebeller contre les allemands étaient très rares, et qu'il n'aurait sans doute pas été de ceux-là (enfin, je dis ça mais moi non plus. Mais moi je ne tiens pas de propos comme quoi la France s'est levée en masse contre l'envahisseur)...
Non non, ce n'est pas le devoir de mémoire, c'est juste de la pourriture puant le patriotisme à plein nez...
Voilà ! Merci de votre attention ! Pour faire un bref résumé de mon propos : oui à la commémoration, non au patriotisme !
29/03/2008
Jeux de cartes, jeux de vilains...
Voilà une nouvelle que j'ai écrite assez récemment, j'ai trouvé le titre à l'arrache donc excusez-moi si il est un peu pourri...
Je prends la paquet de cartes que je viens de me distribuer, nous sommes quatre, treize quartes chacun... Mon voisin de droite joue le premier, je joue ma plus grosse carte dans la couleur demandée... Le premier tour ne comporte pas beaucoup de risques. Je prends la main. J'hésite... J'appelle, me débarrasse de mes grosses cartes, prépare une coupe ou donne la main à quelqu'un d'autre ? L'homme en face de moi s'impatiente : "Bon, tu grouilles ?!". C'est un signal... La partie est réellement lancée, je réponds par le signal convenu : "Calme-toi, on n'est pas pressés !". Je connais désormais un collaborateur, il me connaît. Il est grand, brun et donne une impression de puissance, mon voisin de droite est de taille moyenne et blond, celui de gauche est plutôt petit, corpulent et brun. Peut-être collaborent-ils ensemble, peut-être que l'un d'eux ou les deux sont sensés collaborer avec mon collaborateur, ou peut-être même avec moi.
Le boss m'a téléphoné dix minutes avant la partie. Comme d'habitude, je devais tuer tous ceux qui n'étaient pas mes collaborateurs. Et mes collaborateurs, que je ne connaissais pas, devaient se signaler par un certain nombre de phrases dont le boss me donna la liste, lorsqu'une de ces phrases me seraient adressées, je devais répondre par une phrase précise, pour indiquer ma collaboration. Peut-être devais-je tuer les trois, peut-être deux, peut-être un seul, peut-être aucun.
Ma réflexion est coupée par le petit brun : "Oh, tu dors ?!". Un autre signal ! Vite, répondre ! "Je réfléchissais..." Et je pose une carte au hasard. Je me suis toujours demandé, dans ces parties de cartes meurtrières, si il y avait parfois des gens qui venaient juste pour jouer aux cartes, qui n'étaient pas engagés par une mafia ou une agence d'espionnage. Je perds la main...
Puis, les cartes s'enchaînent et le premier tour s'achève. Je me suis assez bien débrouillé et prends cinq points d'avance sur le deuxième, le grand brun. Une partie dure de quatre à quinze tours, mais ces deux extrêmes sont rarement atteints. On tourne en général un peu en-dessous de dix tours. Au cinquième, l'ambiance est toujours aussi morne. Des phrases s'échangent, impossible de savoir si ce sont des déclarations vides, ou alors qui cachent une alliance ou une déclaration de guerre. Je suis toujours premier. Le jeu n'a aucune importance, même si chacun fait de son mieux. Les cartes, les tours défilent...
Huitième tour, la fin est proche, je suis juste derrière le grand brun, suffisamment devant le petit brun et loin devant le blond. Le grand brun joue mal, il tremble, le petit brun le surveille, le blond est toujours concentré sur le jeu, que fait-il ? Avant la fin du tour, je passe définitivement devant le grand brun et achève le blond pour terminer la partie. Le jeu n'a aucune importance mais le blond a l'air dépité, pourquoi ? C'est maintenant le seul dont j'ai à me soucier mais c'est le plus inquiétant... Je joue ma dernière carte, c'est fini, ça commence.
Les deux bruns sortent leur flingue simultanément et se visent entre eux... Ils collaboraient avec moi, mais pas entre eux. Les coups partent en même temps, les deux corps s'affaissent sur la table... Vite ! Le blond ! Ce n'est pas un collaborateur ! Je sors mon flingue et le vise, il me regarde horrifié, tente de parler... Il ne savait pas. Il ne savait pas que nous nous réunissions dans cette salle sombre pour nous entretuer. Ce n'est pas un ennemi, il ne faut pas le tuer. Il a une famille, un travail honnête, il aime jouer aux cartes... Mais ce n'est pas un collaborateur, il faut le tuer. Ce n'est pas un ennemi, ce n'est pas un collaborateur, ce n'est pas un ennemi, ce n'est pas un collaborateur, ce n'est...
Je sors du bâtiment délabré, il fait nuit dehors, la nuit est belle... Je me dirige vers ma planque. J'ai gagné, le jeu n'a aucune importance mais j'ai gagné. C'était une partie facile, deux collaborateurs qui s'entretuent, et un dernier... Un dernier qui ne savait pas. Mais bon, ce n'était pas un collaborateur...
Je prends la paquet de cartes que je viens de me distribuer, nous sommes quatre, treize quartes chacun... Mon voisin de droite joue le premier, je joue ma plus grosse carte dans la couleur demandée... Le premier tour ne comporte pas beaucoup de risques. Je prends la main. J'hésite... J'appelle, me débarrasse de mes grosses cartes, prépare une coupe ou donne la main à quelqu'un d'autre ? L'homme en face de moi s'impatiente : "Bon, tu grouilles ?!". C'est un signal... La partie est réellement lancée, je réponds par le signal convenu : "Calme-toi, on n'est pas pressés !". Je connais désormais un collaborateur, il me connaît. Il est grand, brun et donne une impression de puissance, mon voisin de droite est de taille moyenne et blond, celui de gauche est plutôt petit, corpulent et brun. Peut-être collaborent-ils ensemble, peut-être que l'un d'eux ou les deux sont sensés collaborer avec mon collaborateur, ou peut-être même avec moi.
Le boss m'a téléphoné dix minutes avant la partie. Comme d'habitude, je devais tuer tous ceux qui n'étaient pas mes collaborateurs. Et mes collaborateurs, que je ne connaissais pas, devaient se signaler par un certain nombre de phrases dont le boss me donna la liste, lorsqu'une de ces phrases me seraient adressées, je devais répondre par une phrase précise, pour indiquer ma collaboration. Peut-être devais-je tuer les trois, peut-être deux, peut-être un seul, peut-être aucun.
Ma réflexion est coupée par le petit brun : "Oh, tu dors ?!". Un autre signal ! Vite, répondre ! "Je réfléchissais..." Et je pose une carte au hasard. Je me suis toujours demandé, dans ces parties de cartes meurtrières, si il y avait parfois des gens qui venaient juste pour jouer aux cartes, qui n'étaient pas engagés par une mafia ou une agence d'espionnage. Je perds la main...
Puis, les cartes s'enchaînent et le premier tour s'achève. Je me suis assez bien débrouillé et prends cinq points d'avance sur le deuxième, le grand brun. Une partie dure de quatre à quinze tours, mais ces deux extrêmes sont rarement atteints. On tourne en général un peu en-dessous de dix tours. Au cinquième, l'ambiance est toujours aussi morne. Des phrases s'échangent, impossible de savoir si ce sont des déclarations vides, ou alors qui cachent une alliance ou une déclaration de guerre. Je suis toujours premier. Le jeu n'a aucune importance, même si chacun fait de son mieux. Les cartes, les tours défilent...
Huitième tour, la fin est proche, je suis juste derrière le grand brun, suffisamment devant le petit brun et loin devant le blond. Le grand brun joue mal, il tremble, le petit brun le surveille, le blond est toujours concentré sur le jeu, que fait-il ? Avant la fin du tour, je passe définitivement devant le grand brun et achève le blond pour terminer la partie. Le jeu n'a aucune importance mais le blond a l'air dépité, pourquoi ? C'est maintenant le seul dont j'ai à me soucier mais c'est le plus inquiétant... Je joue ma dernière carte, c'est fini, ça commence.
Les deux bruns sortent leur flingue simultanément et se visent entre eux... Ils collaboraient avec moi, mais pas entre eux. Les coups partent en même temps, les deux corps s'affaissent sur la table... Vite ! Le blond ! Ce n'est pas un collaborateur ! Je sors mon flingue et le vise, il me regarde horrifié, tente de parler... Il ne savait pas. Il ne savait pas que nous nous réunissions dans cette salle sombre pour nous entretuer. Ce n'est pas un ennemi, il ne faut pas le tuer. Il a une famille, un travail honnête, il aime jouer aux cartes... Mais ce n'est pas un collaborateur, il faut le tuer. Ce n'est pas un ennemi, ce n'est pas un collaborateur, ce n'est pas un ennemi, ce n'est pas un collaborateur, ce n'est...
Je sors du bâtiment délabré, il fait nuit dehors, la nuit est belle... Je me dirige vers ma planque. J'ai gagné, le jeu n'a aucune importance mais j'ai gagné. C'était une partie facile, deux collaborateurs qui s'entretuent, et un dernier... Un dernier qui ne savait pas. Mais bon, ce n'était pas un collaborateur...
21/03/2008
Le culte de la Grande Mouche, chapitre 01 : genèse ; verset 01 : la première semaine
LE CULTE DE LA GRANDE MOUCHE
CHAPITRE 01 : GENÈSE
Verset 01 : la première semaine
Le premier jour, la Grande Mouche créa l'univers, les galaxies, les étoiles, les planètes et les autres trucs insignifiants qu'on sait même pas ce que ça fout là et à quoi ça sert, mais bon, ça occupe les scientifiques.
Le deuxième jour, elle choisit une planète, au pif, comme ça, et c'est tombé sur la Terre... Puis, elle a décidé d'y implanter la vie ! Ouais, comme ça. Elle avait des sacrés pouvoirs quand même ! Elle créa également les Conseillers Divins. La Mouche Noire et la Mouche Bleue. La Mouche Noire s'occuperait de la réalité et de la vie avant la mort. La Mouche Bleue s'occuperait du pays des rèves, du virtuel et de la vie après la mort.
Le troisième jour, elle créa les humains parceque la Terre était trop belle.
Le quatrième jour, elle inventa les RTT et en posa un (pour tester).
Le cinquième jour, voyant que l'homme foutait déjà le bordel, elle voulut créer une éspèce avec son apparence, qui coloniserait les fermes de ces maudits humains pour les faire chier en squattant les pots de confiture... LA MOUCHE était née !
Le sixième jour, les humains désésperaient de voir tant de mouches et se cachaient. Comme c'était quand même marrant de les voir foutre le bordel, la Grande Mouche décida de donner aux humains le moyen de se défendre. Elle inventa alors le pare-brise, le papier tue-mouches, la tapette (à mouches sinon ça sert à rien) et la bombe anti-insecte (ça faisait moins joli que la bombe atomique mais il fallait s'en contenter).
Le septième jour, la Terre prenait enfin forme avec un bon équilibre humain-mouche. Mahleureusement, les humains n'étaient pas très habiles alors plusieurs cassèrent leur pare-brise. Pour les aider sans qu'ils aient à dépenser trop d'argent, elle inventa Carglass(c), la pièce de 2 euros et le slogan pourri qui reste dans la tête pendant trois mois.
Après ça, la Grande Mouche n'avait presque plus de travail, alors elle vota Sarkozy aux éléctions pour la suppression des 35 heures.
CHAPITRE 01 : GENÈSE
Verset 01 : la première semaine
Le premier jour, la Grande Mouche créa l'univers, les galaxies, les étoiles, les planètes et les autres trucs insignifiants qu'on sait même pas ce que ça fout là et à quoi ça sert, mais bon, ça occupe les scientifiques.
Le deuxième jour, elle choisit une planète, au pif, comme ça, et c'est tombé sur la Terre... Puis, elle a décidé d'y implanter la vie ! Ouais, comme ça. Elle avait des sacrés pouvoirs quand même ! Elle créa également les Conseillers Divins. La Mouche Noire et la Mouche Bleue. La Mouche Noire s'occuperait de la réalité et de la vie avant la mort. La Mouche Bleue s'occuperait du pays des rèves, du virtuel et de la vie après la mort.
Le troisième jour, elle créa les humains parceque la Terre était trop belle.
Le quatrième jour, elle inventa les RTT et en posa un (pour tester).
Le cinquième jour, voyant que l'homme foutait déjà le bordel, elle voulut créer une éspèce avec son apparence, qui coloniserait les fermes de ces maudits humains pour les faire chier en squattant les pots de confiture... LA MOUCHE était née !
Le sixième jour, les humains désésperaient de voir tant de mouches et se cachaient. Comme c'était quand même marrant de les voir foutre le bordel, la Grande Mouche décida de donner aux humains le moyen de se défendre. Elle inventa alors le pare-brise, le papier tue-mouches, la tapette (à mouches sinon ça sert à rien) et la bombe anti-insecte (ça faisait moins joli que la bombe atomique mais il fallait s'en contenter).
Le septième jour, la Terre prenait enfin forme avec un bon équilibre humain-mouche. Mahleureusement, les humains n'étaient pas très habiles alors plusieurs cassèrent leur pare-brise. Pour les aider sans qu'ils aient à dépenser trop d'argent, elle inventa Carglass(c), la pièce de 2 euros et le slogan pourri qui reste dans la tête pendant trois mois.
Après ça, la Grande Mouche n'avait presque plus de travail, alors elle vota Sarkozy aux éléctions pour la suppression des 35 heures.
15/03/2008
Finalement, la finale est-elle une finalité ?
Etymologiquement oui, mais finalement... Il faudrait, en fin de compte, finaliser la formation fantastique et fabuleuse de raffineurs raffinés, filiformes et bien foutus, sans pour autant les favoriser face aux différentes fermentations de foin et de fumier. Car un tel favoritisme si mal formulé pourrait, à la fin, faire fi des requêtes faites par la fameuse fédération des palefreniers de France, faussement accusée de former des incendiaires foutant le feu au foin, fumier et même aux fichiers fallacieux d'un fauteur de trouble, alors déféquant au dessus d'une falaise donnant sur un fleuve en furie. Mais revenons au sujet... Car si je pouvais, il y a peu, affirmer que la finale fut une finalité, la phrase qu'un arbitre mal foutu, du moins physiquement, prononça après avoir sifflé la fin de la finale de foot où la France faisait face à la Finlande, me fit modifier ma façon de voir le problème. Il avait en effet affirmé : « Les fauffettes de l'arfidufeffe font fèfes arfi fèfes ». Il avait un défaut de langage à cause d'une perforation au fond de son orifice buccal, faite sur le prétexte fallacieux d'une malformation de la langue. Bref, finalement, que la finale soit une finalité ou pas, ce n'est finalement pas si formidablement primordial, alors filons avant qu'un filou nous emberlificote !
08/03/2008
2008, l'année des 13 lunaisons
Comme vous le savez tous, la Lune fait, en général, 12 lunaisons (quand on arrive à la Nouvelle Lune) par an. Seulement, la durée de ces lunaisons est de 28 jours seulement, il peut donc arriver qu'il y ait 13 Nouvelles Lunes dans une année, et l'année 2008 est de celles-là...
Voici donc un texte assez court que j'ai repêché dans mes archives (oui je suis une feignasse) :
Voici donc un texte assez court que j'ai repêché dans mes archives (oui je suis une feignasse) :
2008, l'année aux 13 lunaisons... Mais, au fait, pourquoi 13 lunaisons ? Certains disent que « c'est parce que le mois lunaire est plus court gnagnagna »... Que dalle ouais !
Non, dans la conjecture qui est la notre, et si l'on veut gagner plus, il n'y a d'autres moyens que de travailler plus ! Et si la lune veut se payer sa bagnole pour arrêter de rater ses rendez-vous avec le Soleil à cause des grèves SNCF, il lui faut son treizième mois... Sauf que la lune, c'est pas une grosse feignasse de salariée qui veut son treizième mois sans rien foutre ! Non ! La lune, quand elle veut qu'on lui paye un treizième mois, elle travaille un treizième mois ! Non mais !
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